The best experiences in climbing are the ones where you get to try your absolute hardest, when there are so many moments where you think you’re off but somehow, you’re still on. My ascent of Electric Avenue was very much like that and because of it, it will always be one of my more memorable hard ascents.

--BD Athlete Hazel Findlay

LUNDI, AOÛT 19, 2019

«Il y a tellement d'endroits où un grimpeur doit aller», déclare BD Athlete Hazel Findlay. Depuis des années, elle avait entendu parler des fissures en granit parfaites de Bohuslän, en Suède, mais ce n'est que récemment qu'elle a fait le voyage. Accompagnée de son amie et compagne de Brit crusher Madeleine Cope, Hazel est partie découvrir par elle-même ce que les falaises suédoises avaient à offrir. Heureusement, BD Athlete Colette McInerney était là pour capturer la magie, alors qu'Hazel se faisait harnacher pour l'une des épreuves les plus redoutables de la région — l'audacieuse Electric Avenue (5.13+R)

Vidéo et images : Colette McInerney

En 2008, j'ai passé trois mois au campground The Pines à Arapiles, Australie. J'avais 19 ans et je n'avais aucun scrupule à vivre en plein air; on fouillait dans les poubelles, on a monté un « palais » avec quelques canapés, une bâche et un poêle collectif, et tout ce qui nous importait, c'était de grimper. Ces coins crades attiraient les personnages les plus improbables, dont deux jeunes Suédois qui, entre deux inquiétudes sur leur stock de snus qui diminuait, ne parlaient que d'une seule chose : leur spot d'escalade préféré, Bohuslän.

« Le granit est parfait, » diraient-ils. « Les voies te mettent à l’épreuve d’une manière qu’aucune autre escalade ne pourra. Les étrangers n’en savent rien, mais ça a l’air bien mieux que le gritstone dans ton pays. »

Depuis lors, j'ai rencontré plein d'autres grimpeurs qui s'étaient aventurés sur la côte ouest du sud de la Suède et ils revenaient tous avec des histoires similaires. Je devais y aller. Mais d'une façon ou d'une autre, les années ont filé. Il y a tellement d'endroits où un grimpeur doit aller. Et la Suède, à force d'être si pluvieuse, ne me plaisait jamais autant que la France ou l'Espagne. Ce n'est que dix ans plus tard, quand ma bonne amie Madeleine Cope a dit qu'elle voulait y aller, que j'ai décidé de me lancer dans l'aventure.

Nous avons passé les premiers jours à explorer la région et à escalader quelques classiques. C'était encore le printemps et plusieurs rochers étaient assez humides. Le paysage lui-même n'est pas si différent de celui du Royaume-Uni, avec une beauté discrète qui te semble familière et accueillante.

« Le granite est parfait, » disaient-ils. « Les voies te testent d'une manière qu'aucune autre escalade ne fera. Les étrangers n'en savent rien, mais ça a l'air bien mieux que le gritstone de ton pays. »

Depuis, j'ai rencontré plein d'autres grimpeurs qui s'étaient aventurés sur la côte ouest du sud de la Suède et ils revenaient tous avec des histoires similaires. Je devais y aller. Mais, d'une manière ou d'une autre, les années ont filé. Il y a tellement d'endroits où un grimpeur peut aller. Et la Suède, avec toute sa pluie, n'a jamais eu pour moi le même attrait que la France et l'Espagne. Ce n'est qu'une dizaine d'années plus tard, quand ma bonne amie Madeleine Cope m'a dit qu'elle voulait y aller, que j'ai vraiment décidé de passer à l'action.

Nous avons passé les premiers jours à explorer les environs et à grimper quelques-unes des voies classiques. C'était encore le printemps et il y avait une bonne dose d'humidité sur de nombreux rochers. Le paysage lui-même n'est pas très différent de celui du Royaume-Uni, avec une beauté discrète qui paraît à la fois familière et accueillante.